Qui sommes-nous ?

    Nous sommes des hommes et des femmes. Nous sommes des enfants, des adultes, des retraités. Nous sommes étudiants, médecins, éducateurs spécialisés, infirmiers, en recherche d’emploi, enseignants et bien d’autres choses encore. Culturellement, à en juger par la diversité de nos origines nous sommes citoyens du monde. Mais quelque chose de puissant nous unis : Jésus-Christ. Notre foi en lui a fait de nous des frères et sœurs.

    Nous sommes des chrétiens « protestants, évangéliques, baptistes ». Si vous voulez en savoir un peu plus sur ce qui se cache derrière ces mots, c’est par là !

    Chrétiens

    On raconte qu’un jour, un chrétien demanda à un athée pourquoi il ne croyait pas en Dieu.

    - Eh bien, répondit l’athée, mes parents ne croyaient pas en Dieu et mes grands-parents ne croyaient pas non plus.

    Le chrétien, se croyant spirituel, demanda alors à l’athée :

    - Et si tes parents avaient été idiots et tes grands-parents aussi, qu’est-ce que tu serais aujourd’hui ?

    - Je serais probablement chrétien ! répondit l’athée.

     

    Le chrétien n’a certes pas volé la réplique ! Malgré tout, la question est bonne : le christianisme ou l’athéisme sont-ils héréditaires ? Et la réponse est non, bien sûr.

    Être nés dans une famille chrétienne ne fait pas de nous des chrétiens. Être chrétien, c’est d’abord avoir fait une rencontre avec quelqu’un : Jésus-Christ. Et ça, ça peut arriver à tout le monde… même à un athée !

     

    À l’Église Baptiste de Tours vous rencontrerez des gens de toutes les nations et de tous les niveaux sociaux qui témoignent de leur rencontre avec Jésus. Et si vous le leur demandez, ils vous raconteront comment cette rencontre a bouleversé leur vie.

    Protestants

    En 1517, un moine nommé Luther fut soudainement interpelé par une phrase de la Bible : 

    « En effet, cet Evangile nous révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde: elle est reçue par la foi et rien que par la foi, comme il est dit dans l'Ecriture: Le juste vivra par la foi. » (Romains 1:17)

    Le Salut est un cadeau de Dieu qui se reçoit par la foi ! Être une bonne personne ne nous sauve pas. Nos efforts pour nous améliorer ne nous sauvent pas non plus. Celui qui sauve, c’est Dieu, et il le fait gratuitement :

    « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c'est un don de Dieu ; ce n'est pas le fruit d'œuvres que vous auriez accomplies. Personne n'a donc de raison de se vanter. Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu […] » Ephésiens 2:8-10

    La réforme protestante est née de cette redécouverte de l’évangile par Luther : le salut est un cadeau gratuit de Dieu. Dieu n’attend rien de nous en échange, et nous n’avons pas à le mériter pour le recevoir.

    Ce cadeau nous le recevons par la foi en Jésus-Christ parce qu’il a payé le prix de notre péché et nous a libérés, de cette façon, de la condamnation.

    Evangéliques

    Les évangéliques se réunissent autour de quatre grandes affirmations :

    1. La Bible est infaillible, en ce sens qu’elle est la Parole de Dieu. Elle constitue à ce titre l’unique source d’autorité en matière de foi (voilà pourquoi nous faisons notre possible, à travers les études bibliques et les prédications, pour la comprendre et en appliquer les enseignements dans nos vies).
    2. La croix est centrale. Par elle, Jésus-Christ a obtenu notre Salut. Sur elle, il a volontairement porté notre péché et a subit, à notre place, notre condamnation (voilà pourquoi nous pensons que hors de la croix, il n’y a pas de salut !).
    3. On ne naît pas chrétien, on le devient. Le chrétien est celui qui a effectué deux mouvements dans sa vie : d’un côté il a tourné le dos au péché, et de l’autre il s’est approché de Dieu en devenant disciple Jésus-Christ. Dieu n’est pas étranger à cette aventure : par le Saint-Esprit, il nous régénère et nous adopte comme ses enfants. C’est une nouvelle naissance (Jean 3:3) : « Si quelqu’un ne nait pas de nouveau, il ne peut voir le règne de Dieu ».
    4. Il n’y a pas de « chrétiens non pratiquants »: la nouvelle naissance produit une vie nouvelle, une vie dans laquelle un feu nouveau s’est allumé. On ne peut pas l’empêcher de brûler, ce feu !  Il produit en nous un profond désir de vivre une vie qui soit en accord avec notre foi. Par ailleurs, l’Évangile est une bonne nouvelle qui transforme littéralement les vies de ceux qui le reçoivent. Et une bonne nouvelle, on la fête et on la partage !

    Notre église marque son appartenance au mouvement évangélique par son adhésion au Conseil National des Évangéliques de France.

    Baptistes

    "Les baptistes ? C’est pas ce nouveau courant chrétien qui vient des Etats-Unis ?"

    Des courants spirituels, il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes. Alors si vous n’avez qu’une idée un peu floue de qui nous sommes, voilà de quoi vous éclairer.

    Récent, le mouvement baptiste ? Pas exactement : un peu plus de 400 ans tout de même. Des Etats-Unis ? Non plus : il est né en Europe. En Angleterre très exactement, sous l’impulsion d’un pasteur de l’église d’Angleterre (un protestant, donc) qui s’appelait John Smyth. Notre ami, en scrutant de près les Écritures, a acquit la conviction que le baptême des enfants ne se trouve pas dans le Nouveau Testament. Pour lui le baptême est une affaire d’adultes qui, ayant pris une décision vis-à-vis de Jésus-Christ, en arrivent à confesser leur foi. C’est sur cette base-là qu’il fonde en 1609, à Amsterdam, la première église baptiste.

    Pendant ce temps là un autre personnage, Thomas Helwys, faisait la même chose en Angleterre. Le mouvement s'étendit assez rapidement et arriva aux États-Unis en 1638, puis gagna les colonies britanniques, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique Latine au long des deux siècles qui ont suivi. En 2007 le mouvement baptiste rassemblait 125 millions de croyants !

    Le baptême : signe visible d'une réalité spirituelle